Connaissez-vous Margot Lhomme? Une talentueuse céramiste installée à la tête de son propre atelier dans le 20ème arrondissement de Paris.
Laissez-nous vous raconter son Histoire de Passion. Son lien avec la céramique est une véritable histoire d’amour, débutée dès l’enfance. Chaque mercredi, alors qu’elle était encore enfant, elle passait devant la vitrine d’un atelier parisien de céramique, sans savoir encore que cet art deviendrait non seulement sa passion, mais aussi son métier.
Pourtant, le chemin de Margot vers la céramique n’a pas été linéaire. « J’avais 16 ans quand j’ai quitté l’école, et jusqu’à mes 22 ans, j’ai eu plusieurs métiers très différents», se souvient-elle. « J’ai vendu des huiles d’olive, j’ai même fait du stylisme culinaire. »
À l’âge de 22 ans, elle intègre finalement une classe préparatoire en arts graphiques, avant de se lancer dans une formation en céramique. Cette formation lui permettra notamment de travailler aux côtés d’artistes reconnus tels qu’Augusto Tozzola et Christianne Perrochon en Toscane, et d’affirmer peu à peu son propre style.
Il y a 13 ans, Margot décide de créer son propre atelier. Parmi les premières personnes à lui faire confiance se trouve Sylvie Auber, fondatrice d’Hédonie. « Sylvie est une amie de ma maman », explique Margot avec reconnaissance. « Quand j’étais plus jeune, j’ai travaillé pour elle chez Hédonie Côté Cour pour gagner un peu d’argent. Lorsqu’elle a su que je me lançais dans la céramique, elle a été la première à croire en moi, en me permettant de vendre mes créations dans sa boutique. » Aujourd’hui encore, la collaboration perdure : Margot a notamment conçu les luminaires et vasques d’Hédonie Côté Jardin.
En plus de son savoir-faire, Margot tente, autant que possible, d’intégrer une dimension écoresponsable à ses créations. « En travaillant à Paris, il est difficile d’avoir une démarche totalement éthique. Je ne peux pas glaner ma terre moi-même, et les fours de cuisson sont très énergivores », confie-t-elle avec honnêteté. « À défaut d’avoir une démarche totalement responsable, je m’efforce néanmoins de préserver et de réutiliser au maximum les résidus de matières, comme l’émail, les sédiments ou la terre, afin de créer de nouvelles pièces. »
Lorsqu’elle évoque ses inspirations, Margot reconnaît apprécier beaucoup d’artistes, mais insiste sur un point : « Ils n’influencent pas mon travail. Je suis davantage attachée à la technique qu’à l’inspiration lorsqu’il s’agit de créer. Ce sont les détails, les finitions qui me passionnent, et c’est aussi la première chose que je remarque chez d’autres céramistes. » Elle avoue toutefois ressentir une certaine sensibilité au printemps et à la nature : « Quand je sors mes créations du four, j’ai parfois l’impression de voir des fleurs éclore ou de me trouver au bord de la mer. C’est comme un retour aux éléments. » Margot évoque également avec amusement cette dualité fascinante entre la finesse de ses pièces—« à tel point que certaines personnes n’osent pas les utiliser, de peur de les casser »—et leur vocation première : être des objets durables, destinés à traverser le temps.
Interrogée sur l’objet qu’elle préfère travailler, elle répond sans hésitation : « Les bols ! On peut tout faire avec un bol : manger, boire, l’utiliser en décoration ou même pour ranger des bijoux… Un bol est toujours joli, il accueille sans déborder, et lorsqu’on le tient entre ses mains, il procure immédiatement une sensation rassurante. »
Aujourd’hui, les créations de Margot Lhomme séduisent de grands chefs tels que Mauro Colagreco ou Christophe Aribert, confirmant ainsi que l’histoire qu’elle façonne entre ses mains continue d’inspirer bien au-delà des murs de son atelier.
Une histoire à suivre, sur Instagram et ses produits à découvrir chez Hédonie Côté Jardin, 7 rue de Mézières, Paris, 75006